Vidéo
4 min. 16 sec.
Montage à partir des archives vidéo de Ramuntcho Matta
d’un concert de Brion Gysin (quelque part au début des années 80).
Musique extraite du disque “Self-portait jumping”
Concept: Ramuntcho Matta
Montage: Frédérique Sansnon
Chant/Musique: Ramuntcho Matta & Mama!Milk
Captation vidéo: Romain de Gueltzl
Mixage: Frédéric Dutertre
Tokyo 2007
Montage/compositing: Frédérique Sanson
Paris 2010
Sororité: la cadette scrute pour imiter, l’aînée surveille pour limiter.
Les images ont été traitées dans une petite appli Processing où a aussi été enregistré en temps réel le mouvement du curseur (en fonction de la curiosité/sensibilité de l’utilisateur), avant d’être finalisées dans un logiciel de compositing classique.
L’album Happy hands, de SaFaRi, paru en 2008, est d’abord une collaboration entre trois musiciens mais aussi une rencontre entre plasticiens. Avec, aux paysages, FrédérIc dutertre, aux figurines, simon SpAng-hanssen et aux tâches et traits, ramuntcho MAtta, voici la piste Om Sweet Ôhms, une chasse au tangible sans repères, scénographiée par Saturne-feerique.
EN
A.u.t.u.m.n. the soundtrack, is an extract of 33dB’s musical experiments.
A.u.t.u.m.n the short movie, conceived by artist Frédérique Santune, takes place during a train journey at the end of the summer when the country is still green but the city already chilly.
Reminescent of Brion Gysin’s Dream Machine and working with the constraint of using a recurrent shape, the artist proposes one amongst many possible interpretations of an inner journey (“voyage immobile”).
It proposes a journey in time. The voice distorts the images, as if searching to describe the process it erases bit by bit the memory of making them.
Fr
“A.u.t.o.m.n.e. ⁄ Autumn : renouveau” est une performance audiovisuelle réalisée à l’occasion d’une soirée Open Ear à Broadstairs, dans le Sud du Royaume-Uni, le 11 mars 2008. L’application de modification en temps réel des images par la voix a été conçue par Garrett Lynch.
Cette performance aborde la manière dont a été élaborée la vidéo “A.u.t.o.m.n.e.”.
La voix, venant s’appuyer sur un texte d’intentions, distord les images, altère la lecture de la vidéo, comme si la description du processus de création entrait en concurrence directe avec le résultat de ce processus.
Petit à petit, la tentative d’explication(s) efface jusqu’au souvenir même de la démarche.